Généalogistes : de quoi avez-vous peur ?

Jack o'Lantern | Wikipédia

La fête d’Halloween est traditionnellement associée à la peur, aux peurs et autres phobies.

Dans un billet plein d’humour, la généalogiste Valerie Elkins identifie ses « Top Scariest Things in Genealogy ». Je me suis posée la même question.

Les plus grandes peurs du généalogiste

« Peur » est sans doute un bien grand mot pour une activité – une passion certes – qui reste un loisir. La généalogie est histoire de vies et de morts, et non question de vie ou de mort.

Malgré tout, je pense que je pourrais hurler si je venais à…

Le Cri d'Edvard Munch1. Perdre ma généalogie !

Malgré les sauvegardes, malgré les partages, malgré le cloud… je pense vraiment que la perte de ma généalogie est tout en haut de me liste de « peurs généalogiques ». Une peur bien irrationnelle j’en conviens car le « drame » est plus qu’improbable et serait réparable – avec du temps, évidemment.
Je repense d’ailleurs parfois avec nostalgie à mes débuts en terres de généalogie. Refaire les premiers pas…

2. Voir mes données généalogiques corrompues

Une peur finalement bien moins irrationnelle et beaucoup plus probable que la précédente. Une situation même presque plus terrifiante, par ses effets sournois et parfois peu aisés à détecter. La généalogie utilise en effet des bases de données informatisées, par nature complexes et donc fragiles, avec ce petit côté magique… et parfois tragique, que peut souvent avoir l’informatique.
La corruption de la base de données peut survenir sans raison apparente – comme cette fois où j’ai perdu toutes mes sources – mais peut aussi être la conséquence d’une mauvaise manipulation. Je me méfie ainsi comme la peste des fusions d’individus trop hâtives ; j’effectue une sauvegarde avant toute restructuration… Bref, une vraie obsession !

Tsar Bomba, 1961, Nouvelle-Zemble | astrosurf.com3. Ne plus avoir accès à Internet

Mon grand drame ! 🙁 Ne riez pas. Je subis chaque jour les affres de la « fracture numérique » – dont on ne parle plus, avez-vous remarqué ? – mais bon, pédaler, oui, plus d’Internet du tout, non…
Chômage généalogique, chômage technique. Le cauchemar.

4. Ne pas retrouver la source d’une information

Là, on pénètre les terres amères de la frustration. Toutes ces informations collectées avec patience et délectation… mais parfois précipitation.
Ne pas noter ses sources, le grand travers de la « jeunesse généalogique ».

5. Ne plus avoir d’ordinateur

Une des raisons pour lesquelles je me suis équipée d’un PC portable en plus de mon PC fixe.
Non, non, n’y voyez aucune (autre) obsession ! 😉

Regrets et poils à gratter du généalogiste

Adifirth - je ne regrette rien | illustratorsaustralia.comIls ne sont pas forcément moins forts que les peurs, en généalogie on peut avoir quelques regrets, petits ou grands, et aussi quelques poils à gratter.

  • Grand regret (mentionné par Valerie Elkins) : les occasions manquées.
    Le premier de ces regrets est évidemment de n’avoir pas su/pu recueillir la mémoire des anciens de leur vivant.
    Dans certains cas, je porte seule cette responsabilité, pour n’avoir pensé ou osé questionner. Dans d’autre cas, c’était le mur du silence en face de moi. Mais aurais-je pu, avec un peu plus d’insistance, de patience, le briser ?
  • Moyen regret (chacun est libre) : ces membres de ma famille hermétiques à la généalogie.
  • Moyen regret : perdre des données, des images, des photographies, comme lorsque notre précédent PC portable nous a lâchés.
  • Petit regret : me rendre compte en revenant d’AD lointaines que j’aurais pu consulter encore un autre fond d’archives.
  • Frustration : constater, de manière définitive, que l’acte tant convoité est définitivement perdu.
  • « Léger » désagrément : le site d’archives en ligne que je suis en train de consulter plante…
  • Poil à gratter : un généalogiste mal-embouché me contacte pour contester une donnée sur mon arbre généalogique en ligne… Grrrr…
    Il (car c’est toujours un homme ;-)) a peut-être raison. Mais avec la manière que diable !

La question à mes lecteurs généalogistes

Et vous, quelles sont vos peurs de généalogistes ?

Les « Top scariest things in genealogy » de Valerie Elkins :

  1. Les données et informations généalogiques sans source.
  2. Les occasions manquées et notamment les échanges avec les anciens, avant qu’il ne soit trop  tard…
  3. Les informations introuvables, faute d’organisation.
  4. Internet ou un ordinateur en panne.
Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien.

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